jeudi 17 juin 2010

Kuelap

Kuelap, forteresse inaccessible... 4 manières de l'atteindre:
1) tour organisé. 25€, guide, temps minuté et foule
2) en bus. Départ 3h30 du mat
3) taxi. horaires souples, prix fixe: 40€
4) à pieds. 1200m d'ascension (puis de redescente).
Vous imaginez bien qu'on est parti à pieds, départ 6h30 pour 4h de montée avant la chaleur. Pas de regrets, le chemin est beau, puis on a un peu la sensation de "mériter" le site.
Le site nous apparait bientôt sur le sommet tronqué de la montagne. Une forteresse ovale entourée de murs de 6 à 20m de haut. C'est le site principal de la civilisation Chacha, construite aux alentours de 800DC et redécouverte à la fin du XIXme. Notons que quand on parle de redécouverte d'une ville perdue (Kuélap, Choquequirao, Macchu Pichu), ce sont des redéouvertes pour nous, les gens là-bas l'ayant toujours connue voir habitée...

On ne peut rentrer dans la forteresse que par 3 portes longues et étroites, brèches dans la muraille, se resserant à la fin, obligeant les assaillants à rentrer en file indienne.

L'entrée principale vue de l'extérieur....


...Et de l'intérieur

La ville, posée sur les murailles, est perdue dans la forêt nuageuse. Comprenez arbres tordus et recouverts de fleurs, donnant aux ruines un air un peu féérique.

Il ne reste plus grand choses des maisons alors présentes, que leurs fondations, décorées de frises en formes d'yeux ou de vagues.


La vue depuis les remparts, dominant toute la (riche) région.

Dans la partie la plus dégagée du site, un archéologue canadien aidé par des paysans du coin descendant des Chacha, a reconstruit une maison de l'époque. Bien utile pour imaginer la ville.

Nous y recroisons Alicia avec qui nous avions visité Macro et aussi Guy, un autre guide, grand métisse rigolard d'origine belge, que nous avions rencontré a Karajia. Ainsi, vous pouvez profiter de la photo de nous devant le temple de la ville, imposante construction en cône inversé.

Mais pour vous gâter, on en a quand même fait une avec retardateur, a l'ancienne!

Assumant nos choix jusqu'au bout, nous redescendons a pieds alors qu'on nous proposait un taxi! Ce n'est pas du masochisme, c'est le chemin qui était beau.

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